Quelques remarques à répercuter à vos curés, par l’abbé Pagès


Le Code de droit canonique leur fait un devoir de conserver le Saint-Sacrement dans un tabernacle « inamovible, fait d’un matériau solide non transparent et fermé de telle sorte que soit évité au maximum tout risque de profanation. » (can. 938 §3). Mais qui se soucie encore de ce que demande le Code de Droit canonique ?! Une des toutes premières choses que j’ai toujours faites dans les églises dont j’ai été chargé a été de sceller un petit coffre-fort dans leur tabernacle. Qu’attendent donc nos curés pour faire la même chose et nos évêques pour le leur commander ?! Sont-ils excusables de continuer à conserver Jésus-Eucharistie dans des tabernacles que n’importe quel gamin est capable de forcer ?! […]

Je dirais encore à ce sujet que ces profanations ne m’étonnent nullement, tant elles sont prévisibles à la lumière de la Parole du Christ annonçant que le sel dénaturé est voué à être piétiné par les gens (Mt 5.13). En effet, tant que l’on continuera à donner la communion dans la main, et donc à prendre le risque de voir Jésus-Eucharistie, sous l’espèce d’une miette du pain consacré, tomber à terre et être piétiné par les fidèles eux-mêmes, il n’y a pas de raison qu’Il ne soit pas aussi piétiné par ceux qui ne Le connaissent pas ― si tant est que les autres Le connaissent encore ! Honte aux responsables de l’Église, ouvertement et obstinément désobéissants à ce que leur demande l’Église : « Il faut maintenir l’usage du plateau pour la communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte Hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre. » (Redemptionis sacramentum, n°93, 2004) !

—Abbé Guy Pagès sur son blog Islam et vérité, cité par Riposte Catholique.