L’abbé de Tanoüarn, prêtre traditionaliste, prône-t-il un syncrétisme spirituel catholique-mahométan ?


Farida, vous avez conscience d’être une sorte d’OVNI dans l’époque comme vous dites. Quelle est votre identité spirituelle ? Comment vous vous définissez personnellement ? Qu’est-ce que vous lisez par exemple ?

Les écrits des saints catholiques et des saints musulmans. Je ne m’imaginais pas qu’il y ait des saints en islam. Quand je l’ai compris, cela m’a libéré et j’ai pu aller vers les saints catholiques, sainte Thérèse d’Avila, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, saint Augustin bien sûr, l’Africain, dont j’ai lu les Confessions et aussi Maître Eckhart. En islam, j’ai lu, parmi les noms que vous connaissez Ibn Arabi ou aussi les écrits spirituels de l’Emir Abdel Kader.

Où va-t-on, si l’on vous suit ?

On va… à la victoire Les parents vont vaincre leur peur et on va pouvoir mettre sur pied le premier réseau structuré de catholiques et de musulmans unis sur le terrain. Et les familles vont se défendre, le père et la mère vont défendre leurs enfants. Voilà mon but. C’est cette union des catholiques et des musulmans face au socialisme qui permettra la victoire. La France… On peut dire que la République l’a mise à mal. Elle la fait disparaître. Mais l’intérêt du monde, c’est que la France revienne – en attendant Jésus-Christ, car, en tant que musulmane ma tradition m’a appris qu’à la fin des temps Jésus reviendra

Entretien de l’@abbedetanouarn avec @FaridaBelghoul