Il y a, depuis Pie XII, une croissance de la popularité du pape qui, jusqu’à un certain point, depuis le Concile, compense la décroissance de l’autorité doctrinale et morale de l’Église. Avec le pape François, cette ferveur populaire est vraiment très impressionnante. Mais avec un grand écart, qui était déjà considérable sous Jean-Paul II, entre le pape qu’on acclame et l’Église dont on refuse ou dont on ignore tranquillement l’enseignement, même lorsqu’on est catholique. Est-il possible que cela puisse perdurer, en écartant encore l’ouverture du compas, dans la mesure où le catéchisme est de moins en moins enseigné ?
—Abbé Claude Barthe, Riposte catholique, « Réforme du Vatican ? Quelle réforme ? », 14 mars 2014.