La raison pour laquelle le système politico-mediatique cherche à imposer Alain Juppé aux Français de droite, qui n’en veulent pas, ce n’est pas parce qu’il serait moralement meilleur que François Fillon: il ne l’est pas; contrairement à ce dernier dont le casier judiciaire est vierge et et qui est présumé innocent malgré l’acharnement déclenché pour le faire céder, M. Juppé à été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement et dix ans d’inéligibilité pour les emplois fictifs de la Ville de Paris, dispositif dans lequel des millions d’euros d’argent public ont été détournés pour servir à l’enrichissement personnel des complices de M. Juppé. La raison pour laquelle le système veut nous baillonner et nous imposer M. Juppé, c’est parce que cet homme, qui a commencé sa carrière politique au Club de l’Horloge — donc à l’extrême-droite — se situe désormais clairement à gauche et aucunement à droite. M. Juppé a tout à fait le droit de se situer à l’extrême-droite, puis de changer progressivement de camp pour se situer, aujourd’hui, à gauche. Mais je ne suis ni l’un, ni l’autre et j’exclus donc de voter en aucun cas pour M. Juppé, que ce soit au premier tour, ou au second. Et je ne serai pas le seul: ce n’est pas un nouveau sondage truqué qui fera changer d’avis les Français qui ont choisi François Fillon.