Si l’on en croit les sondages, 19 pour cent des votants seraient prêts à donner leurs voix à une espèce de négationniste qui peut affirmer tranquillement que les communistes n’ont pas de sang sur les mains, niant ainsi un holocauste qui a coûté la vie d’au moins cent millions de personnes dans le monde au cours du vingtième siècle.
Il faut vraiment qu’une partie du peuple français soit atteint de bolchevisme mental pour que 19 pour cent des votants osent confier le destin de notre pays à un individu voulant augmenter les dépenses publiques de 173 milliards d’euros sur cinq ans, à l’heure où les caisses sont vides et où nos taux d’imposition sont les plus élevés de la planète, juste après le Danemark.
Sa haine de ce qu’il appelle les “riches”, “classe” à laquelle il appartient pourtant, est incommensurable. Ceux qui seront les premiers touchés par sa politique ne seront pas les “1 pour cent” car ils auront les moyens — et c’est heureux ! — de quitter le pays et de payer des avocats fiscalistes afin de planquer leurs capitaux aux coins coins du monde.
Ce sera plutôt cette classe moyenne supérieure qui gagne plus de 2.500 euros par mois qui va trinquer. Mais elle n’aura le droit de ne rien dire car elle sera soi-disant “privilégiée”.
M. Mélenchon déteste la France. Il n’a que les mots république et révolution à la bouche. Il voue une haine féroce envers tout ce qui fait l’identité profonde de la France.
C’est aussi un traître de la pire espèce. Il a entre autres voté oui à Maastricht et appelé — comme moi, mais moi c’était pour faire barrage à M. Sarkozy — à voter pour M. Hollande en 2012. Il a passé trente ans au parti socialiste alors que celui-ci avait pris le tournant de la rigueur dès 1983. Il a été formé à l’OCI, l’organisation communiste internationaliste, une organisation trotskiste fondée par Lambert et qui comptait également alors dans ses rangs MM. Cambadélis et Jospin. En ce sens, il a été formé à la meilleure école de manipulation politique !
À égalité, selon moi, avec M. Macron qui, comme lui, déteste la France, c’est un candidat parfaitement odieux. La séduction qu’ils opèrent l’un et l’autre chez mes semblables est navrante.
Si j’étais de gauche, je n’aurais aucune hésitation à soutenir M. Hamon.