À propos de la crise de l’Église


Je lis ces mots très justes, mais terribles, dans le livre que j’ai choisi pour accompagner mon Carême cette année :

On dit souvent […] que la crise actuelle est la plus grave que l’Église ait jamais traversée. Ce qui est juste, d’une certaine manière, si on parle de l’histoire de l’Église depuis la Pentecôte. Mais si on y inclut la vie terrestre de Notre Seigneur, il faut dire que l’Église et le monde ont connu des ténèbres plus sombres que celles que nous vivons aujourd’hui. Il y eut un temps où les hommes, ces minuscules créatures, ont condamné leur Dieu à mort, où ils l’ont crucifié. Il y eut une heure de l’histoire où le chef des Apôtres lui-même, saint Pierre, et tous les évêques, excepté un seul, saint Jean, abandonnèrent Jésus, par peur et par respect humain.

—Père Jean-Dominique, O.P., Les sept paroles du Christ en croix, éditions du Saint Nom.